1982
Dans les années 80, baigné dans la culture urbaine du skateboard qui se popularise en France, un étudiant arpente les rues parisiennes et la place du Trocadéro avec sa bande, chacun sur sa planche à roulette.
Plus tard, en racontant à ses enfants sa jeunesse, il leur transmet la liberté culturelle et artistique qu'il a vécu ces années-là.
A son tour, son fils se passionne pour le skate qui a évolué dans une pratique plus street que dans les années 80.
Parcourant les skate-parks et les skate shops, il partage avec sa petite sœur tous les univers graphiques et stylistiques qui se développent autour de ce sport. Attirée par cet univers coloré avec son identité visuelle marquée, elle-même commence à se passionner pour le street art.
« Les grandes marques de sport de glisse avaient toutes des styles très forts et colorés que j’admirais».
2012
Une perte familiale qui survient pendant ses études artistiques lui inspire la création d’un personnage qui puisse perdurer et devenir une figure intemporelle.
Inspirée par les codes du street-art, elle souhaite un style rapidement identifiable et facile à reproduire.
En 2012, né alors COS-K (Fusion de «cosmic» et de «Mickey» surnom du défunt grand-père). Une allure de sage pour certains, un côté extra-terrestre pour d’autres, il laisse place à de nombreuses interprétations.
D’abord griffonné sur les marges des cahiers d’école, puis dessiné dans des multiples décors, la jeune femme le reproduit ensuite sur une fresque murale géante pour l’inclure dans l’univers dont il est issu.
2022
Les années passent et la vie prend le dessus.
Et comme un signe de la vie, en 2022, elle tombe à nouveau sur ses anciens dessins COS-K, tout juste 10 ans après l’avoir créé.
La coïncidence est trop grande pour en rester là.
Alors entrepreneuse depuis peu, le projet d’une marque officielle de streetwear mûri et se concrétise.
Une mode colorée et libérée de toute barrière artistique inspirée par les hommes de sa vie.
